Fire Emblem - Emblem City
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Emblem City, le retour!Cette fois, dans un forum complet, et avec des modérateurs et des admins...Choisissez un type de personnage, et faites lui vivre des aventures en Role Play!Missions personnelles ou véritables RP post par post, vous avez le choix.
 
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 Histoire du Continent & Personnages Principaux.

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Rindar
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MessageSujet: Histoire du Continent & Personnages Principaux.   Histoire du Continent & Personnages Principaux. Icon_minitimeDim 11 Mai - 20:41

Histoire du Continent :


_____Il y a de cela trois mille ans, la Désolation régnait en ce monde, perpétuée par les Quatre Cavalières de l’Apocalypse. Aucun obstacle ne se dressait face à elles, et, lorsque quelques vaillants chevaliers tentaient de les repousser, il étaient vaincus aussi facilement que la paille est soufflée par le vent. Ainsi, rien ne semblait pouvoir arrêter la marche de la Désolation.
_____C’est alors que les quatre seigneurs règnant sur le continent décidèrent de mettre fin à cela. Les seigneurs du Gel, des Flammes, du Sol et des Nuées, respectivement armés du Cristal Vivant, du Feu Apaisant, de la Terre Nourricière et du Vent purifiant parvinrent à repousser la calamité. Néanmoins, ils étaient sûrs que les Cavalières reviendraient et eux étaient aussi amenés à disparaître, un jour au l’autre. Ils décidèrent de laisser leur magie en ce continent.

_____Deux milles années ont passé. Les séquelles laissées par la Désolation ont disparu et il n’en reste que pour cultiver les légendes. Mais l’histoire est destinée à être répétée. Revenues du fond des Abysses, les Quatre Cavalières ont réapparu et sèment le chaos sur leur passage.

_____Leurs pas se rapprochaient. Inéluctablement l’armée des Cavalières de L’apocalypse se rapprochait. De loin, on entendait leurs hurlements bestiaux. Une odeur, mélange de souffre, de cadavre venait d’envelopper la plaine et avait fait pourrir tout les végétaux qui étaient, la seconde d’avant aussi vivants que Kain et son armée. Celui-ci fit un pas en avant et sortit de son manteau un tome bleu, immédiatement imité par ses soldats qui dégainèrent.
_____L’armée des Ténèbres se profilait lentement au-dessus de la colline, à leur tête les Quatre Cavalières sur leurs noirs destriers. L’une d’elle leva son arme, une faux et tous chargèrent en hurlant. Il n’en fallut pas moins à Kain pour réagir, il leva l’un de ses tomes : Le Cristal Vivant. Alors des immenses stalagmites glacées émergèrent du sol et un vent d’une énorme puissance se leva.
_____Les quatre calamités se figèrent et regardèrent avec anxiété les colonnes de glace qui transperçaient leurs « soldats ». C’est après avoir ordonné à leurs créatures de continuer le combat qu’elles s’évaporèrent dans une fumée grisâtre. Alors, tous chargèrent, monstres comme humains. Kain fit signe à quatre personnes d’approcher. Silphaël, Lanaëlle, Odaëlle et Izaël devaient suivre les Quatre Cavalières de l’Apocalypse.

_____Kain sortit un nouveau tome de magie et continua son combat. Il avait formé ses quatre personnes. Elles devaient réussir. Elles allaient réussir.
_____Les deux armées s’entrechoquèrent bruyamment, on entendit des grognements bestiaux, ainsi que des cris de douleurs. L’acier lacérait les chairs, la magie calcinait nombre de corps. Loin d’ici, les sons transportés par le vent étaient aussi intelligibles que s’ils étaient produits en ce même endroit. Kain parvint à voir ses quatre héros sur la colline, chacun séparés par une longue distance. D’ailleurs le bruit qui émanait de leur affrontement était si puissant que nombres de guerriers se retournèrent pour les admirer. Tous réagir en même temps et coururent pour gravir la colline et protéger leurs « champions ».
_____Jusqu’à ce que, comme soufflés par le vent les huit combattants disparurent. C’était Kain, qui avait utilisé un puissant sort de téléportation afin de laisser les guerriers se battre librement.
_____Gardant la même expression indéchiffrable sur le visage, Kain marcha lentement pour rattraper les soldats, en lançant, par fois quelques sorts pour ralentir leur progression.
_____Ils allaient réussir.



Personnages Principaux durant cette bataille.


SILPHAËL


_____Les trois armes s’entrechoquèrent bruyamment, et l’épéiste fit volte-face pour éviter le nouveau coup. Il fit tournoyer ses deux épées – Masa et Mune – et chargea son adversaire. La Pestilence émit un sifflement et tourna sur elle-même pour donner plus de force à son prochain coup. Lorsque l’acier se rencontra, nombre d’étincelles jaillirent. Le bretteur fit descendre ses lames le long de celle de son adversaire et le désarma vivement en lui entaillant les mains. En grognant la Cavalière fit un bond sur le côté pour récupérer son arme, donnant ainsi une ouverture à Silphaël. Celui-ci donna deux coups d’épées dans le dos de la Pestilence qui hurla en le frappant avec le revers de sa main. L’épéiste resta impassible et continuer l’assaut. Son ennemie se défendait bien malgré tous les trésors de précision qu’il employait, il ne parvenait pas à l’atteindre, ou alors que très légèrement. Bien sûr, elle finirait pas se fatiguer et ses facultés défensives s’amoindriraient. Mais lequel des deux flancherait en premier ? N’étant pas réellement humaine, la Pestilence tiendrait certainement plus longtemps, peut-être même qu’elle tiendrait indéfiniment ? Plus le combat durait, plus la rage de Silphaël augmentait. En se souvenant de cette fameuse nuit, la nuit où la drame avait éclaté, il fut animé d’une énergie nouvelle et attaqua avec une vitesse nouvelle. Ses coups se multiplièrent et il sentit que son adversaire commençait à faiblir. Après tout, elle avait, certes une force démentielle, elle n’en était pas moins assez lente, même si cette lenteur lui suffisait à parer les coups de Silphaël. En y allant plus rapidement peut-être parviendrait-il à briser la garde de son adversaire, il se faufilerait à travers, et lui planterait ses épées à l’endroit où devait, en toute logique se situer son cœur. Du moins, pour un être humain. Malheureusement, l’on n’était pas encore à ce stade, car elle se démenait comme une diablesse pour parer les coups de l’épéiste. Même si elle parait les coups plus lentement qu’auparavant, Silphaël n’était pour autant sorti d’affaire. Car il commençait à se fatiguer, son énergie se dissipant en même temps que sa fureur croissait. Il devait réussir. Pour elles. Instinctivement, il baissa les yeux sur ses épées. Un seul instant, ce qui suffit à la Pestilence. Elle contra, et repartit à la charge, accablant Silphaël de ses puissants coups. A chaque impact, le bretteur sentait des frissons parcourir ses bras et son échine. S’il ne reprenait pas l’avantage, il flancherait le premier, et cela ne devait pas arriver ! Ca n’arriverait pas ! Il sentit alors que sa fureur venait d’atteindre son paroxysme. Sa tempe battait furieusement, et il haletait en se contrôlant pour ne pas hurler. En faisant un vif pas sur le côté, il évita le coup que la Cavalière allait lui asséner, et réussit à la prendre par derrière. Il la frappa deux nouvelles fois au dos. L’impie n’eut pas le temps de se retourner, car Silphaël lui donna un coup de pied dans les côtes. La Pestilence roula sur le côté, dos contre le sol, son visage caché par son armure face à celui de l’épéiste. Bien qu’elle fût dans une position particulièrement fâcheuse, son regard ne perdait rien de sa haine. Elle foudroya son adversaire du regard et tenta de lui expédier elle aussi, son pied dans les côtes. Sachant que si le coup l’atteignait, ses os seraient brisés, Silphaël réagit imméditament. Avec l’une de ses épées, il bloqua la jambe de la Pestilence, bien qu’il reculât légèrement lors du choc. De l’autre, il transperça la poitrine de la Cavalière, un sang noir commença à s’y répandre. Ici, s'ouvrit la Source de Vent, pour l'instant d'une taille assez réduite, le temps se chargera de sa croissance.
_____Il la retira immédiatement et s’éloigna du cadavre. Cadavre qui comment à s’évaporer créant une sorte de fumée jaunâtre. Un vent purifiant se leva et enveloppa le continent. Silphaël laisse tomber ses épées. Enfin, elles avaient été vengées…

_____Il y a quelques mois de cela, alors que les Quatre Cavalières de l’Apocalypse sévissaient encore ma femme et ma fille furent empoissonées par l’une des calamités, elles n'étaient pas encore mortes, mais elles souffraient énormément. Effondré, j’avais laissé le désespoir me gagner. Je restai du levé au couché du jour à côté d’elles, en écoutant leurs gémissements sans pouvoir faire quelque chose pour les aider. Pendant des jours je ne m’étais pas nourri. Cela commença à se faire sentir sur mon apparence. Mes os commençaient à devenir visibles, très visibles. Mais je n’en avais cure. Elles seules m’intéressaient…
_____Le lendemain, des bruits de pas me réveillèrent. Je levai la tête et vis qu’une personne me regardait. Un dénommé Kain. Celui-ci me propose de le suivre. Je refusai, tenant à rester auprès de ma femme et de ma fille. Il m’expliqua qu’il pourrait extraire leurs âmes afin de les « transférer » dans mes armes afin qu’il soit possible de les réincarner si quelqu’un en possédait le pouvoir. J’acquiesçai et le suivis à travers le continent.



LANAËLLE


_____La flèche perfora son enveloppe charnelle. La cavalière hurla de rage, et leva ses yeux de braises sur Lanaëlle. Les pupilles brillant de rage, la Mort fit avancer son abominable destrier. L’archère aux cheveux flamboyants, recula et encocha une nouvelle flèche. Le trait pénétra dans l’épaule de l’impie et continua sa route embrochant tout ceux qui se trouvaient derrière elle. La cavalière leva une main, nullement intimidée par la force de son adversaire, terrassant les soldats, comme si une épée les avait égorgés. Protégée par la pouvoir de l’arme, Lanaëlle ne fut pas terrassée.
_____Galopant de plus en plus rapidement le destrier de la cavalière rapprochait inéluctablement l’archère de la mort, pour elle qui l’avait si souvent semée, cela était particulièrement déroutant, les yeux empreints d’une détermination sans faille, elle encoche deux nouvelles flèches. Malheureusement déconcentrée par quelque chose qui venait de la percuter, Lanaëlle ne touche pas sa cible, mais transperça le destrier, qui émit un râle avant de s’écrouler, en faisant tomber sa cavalière. Celle-ci se releva en émettant un son qui ne présageait rien de bon. Elle saisit l’une de ses faux et courut vers l’héroïne, qui se trouvait à quelques pas d’elle, à présent. Incapable d’éviter la faux qui s’approchait dangereusement d’elle, Lanaëlle encocha une énième flèche. Si elle devait mourir, son adversaire mourait avec elle. Elle s’apprêtait à décocher quand un éclair jaune vif percuta la Mort de plein fouet. L’archère tourna la tête et vit Kain, son tome étincelant à la main. Vif comme… l’éclair, il se détourna et reporta son attention sur les autres combats.
_____Immédiatement, Lanaëlle décocha. Les traits ne manquèrent pas leur cible cette fois, le front et l’endroit où devait se trouver le cœur furent transpercés. Les yeux figés dans une expression de fureur, la Mort s’évanouit dans un nuage noirâtre. Soudain, un vent purifiant se leva, les assassinés se relevèrent. Sur tout le continent, Ils se relevaient alors que le vent enveloppait leurs cadavres. En même temps que le vent se levait, la Source de la Glace s'ouvrit à l'endroit où le sang de la créature s'est répendu.
_____Alors, Lanaëlle se rappela…

_____Cette nuit là, la lune dominait la ville. Je me souvenais de cette nuit comme si s’agissait de mon premier meurtre. Au premier abord, j’avais cru que ce serait un assassina comme les autres, mais ce fut celui-ci qui changea ma vie. Malgré mon statut de tueuse à gage, j’avais une vie. Un enfant, Bertrand.
_____Je revis le temps, les prêtres, le sang, les cris et surtout, l’arc. Ma besogne effectuée, j’avais emporté l’arme. Je rentrai chez moi, et m’endormit rapidement, l’acquisition sous mon bras. Je me réveillai tôt le lendemain et sortai essayer mon arc. J’encochai une flèche et décochai. Le trait perfora la cible et les quelques arbres qui se trouvaient derrières. Ils s’écroulèrent, provoquant un vacarme assourdissant. Stupéfaction. J’encochai une nouvelle flèche. Malheureusement, le bruit n’avait pas échappé aux oreilles de Bertrand qui vint vers moi en gémissant. La surprise me fit sursauter et je décochai en me retournant. C’est à ce moment que le drame se produisit. Je vis la flèche faire demi-tour et se ficher dans le cœur de Bertrand, comme animée d’une volonté propre.
_____Non… C’était impossible. Je ne pouvais pas le croire, je ne voulais le croire. Figée, les membres tremblant, je regardai ma chair et mon sang tomber à la renverse, les yeux révulsés. Je hurlai.

_____L’arc – que j’avais nommé Scrat - ne me quitta plus jamais. J’avais décidé de le garder en hommage à Bertrand. J’avais également abandonné ma profession, j’avais enfin su ce que signifiait perdre un être cher, toutes les vies que j’avais prises, toutes les familles que j’avais fait souffrir, le visage livide de mon fils, toutes ces choses m’avaient aidée à le comprendre. Malgré cette « résolution », je n’étais sûre que d’une chose ; j’étais morte.
_____Je restai chez moi, accroupie, les mains autour de mes genoux, en regardant la porte. Qu’attendais-je ? Je ne le savais pas, mais je savais que j’attendais. Cela me suffisait, j’avais l’impression que quelqu’un frapperait à la porte en bois, que cette personne me donnerait une raison de vivre quelle qu’elle soit, ce jour allait-il arriver ? Oui, je le savais. Quand ? Je l’ignorai.
_____Je passai une nouvelle nuit troublée par les cris, par le sang. Je me surpris à sangloter, moi qui pensait avoir le cœur aussi froid que la Mort, ceci était assez vexant. Je poussai un cri strident et fermai les yeux. Je ne les rouvris que le lendemain lorsque l’on frappa à ma porte. Un dénommé Kain m’informa que des événements particulièrement graves secouaient le continent. Les Quatre Cavalières avaient réapparu. Il me dit qu’il savait ce qu’il m’était arrivé, et qu’il voulait m’aider. Je fermai les yeux et hochai la tête.
_____De nouveau, je vivais.


Dernière édition par Rindar le Dim 11 Mai - 21:04, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Histoire du Continent & Personnages Principaux.   Histoire du Continent & Personnages Principaux. Icon_minitimeDim 11 Mai - 20:42

IZAËL


_____Le guerrier abattit sa hache sur le bras de la Famine. Celle-ci le frappa du revers de sa main, avant de voir un de ses membres supérieur tomber au sol. Le sang s’échappait encore de la plaie lorsque la cavalière leva sa lame qui reflétait les rayons du soleil. Ebloui, Izaël leva son gantelet s’en servant comme une visière. Alors que la lame noire fusait vers lui, il leva sa hache à l’horizontal, le choc fit jaillir des étincelles, l’impie fit glisser sa lame le long du manche de la cognée et désarma son adversaire avant de lui expédier son pied dans le visage. Izaël, l’évita lestement et fit un bond en arrière pour récupérer sa hache. Il en envoya une autre plus petite à son adversaire. Tout en avançant ( et en faisant pourrir les végétaux qui se trouvaient à proximité ) la Famine l’attrapa au vol, et s’en servit pour décapiter un soldat qui se trouvait sur son chemin. Izaël ne parvenait à distinguer, de la cavalière, que, ses noirs cheveux tachés de sang qui s’égouttait peu à peu, créant de petites flaques. Ses yeux rouges – qui étaient aussi visibles - luisaient férocement. Le héros soutint ce regard, et chargea, arme levée. Premier coup. Avec une aisance déconcertante, elle para et riposta. Nouvelle parade. Le guerrier fit volte-face, et donna à son ennemie, un coup en tournoyant. Sans manifester d’effort particulier, la cavalière leva sa lame et la hache la percuta violemment. Nouvel océan d’étincelles. La Famine fit tournoyer son épée avant de l’abattre sur son adversaire qui posa un genou pour se donner un point d’appui. Sous lui, le sol s’affaissa. Quelle force ! Même pour Izaël qui maniait une arme bien plus lourde, il lui était impossible de faire cela. Il se dégagea en repoussant tant bien que mal son ennemie. Haletant, il fit tournoyer sa hache et la brandit devant lui. Avec cette arme, il savait qu’il n’avait aucune chance de vaincre. Pélope, la hache sacrée était la seule solution. Ce fut en soupirant qu’il jeta son arme actuelle et saisit la nouvelle. Richement ornée, elle tait bien plus imposante mais était d’une grande légèreté. Entièrement noire malgré quelques arabesques argentées qui la parcouraient, elle tournoyait dans la main d’Izaël. Sans attendre, la Famine chargea, épée levée. Premier choc. Cette fois-ci, le guerrier vit la guerrière flancher et reculer légèrement. Ne se démontant pas pour autant, elle fit tourna sur elle-même en donnant ainsi plus de force à sa frappe. Aucun d’eux ne recula, et chacun feinta pour trouver la faille de son adversaire. Alors que la cavalière bondissait, Izaël s’écarte, trop tard, ou pas assez loin, peu importe, mais son bras fut tout de même entaillé par la lame. La Famine tomba en avant, tenta de se retenir en plaçant son pied devant en elle, malheureusement pour elle – heureusement pour lui –, Izaël fut plus rapide et lui trancha la tête avec sa hache. La boîte crânienne roula au sol et disparu, en même temps que le reste du corps dans une fumée rougeâtre immédiatement balayée par le vent. Cette fois-ci, la terre redevint meuble, tout sortes de végétaux commencèrent à pousser et des arbres entreprirent leur ascension. Leur progression s’était arrêtée à cause de l’air vicié par le Pestilence. De tous côtés, on se retournait pour admirer ce splendide spectacle. Aucun doute pour les soldats : la victoire était à porter de main… Ce fut cette fois-ci la Source de la Terre qui s'ouvrit.
_____Izaël sentit alors la hache trembler. Elle en voulait, encore. Encore plus ! Une montagne de victimes l’attendait, pourquoi se retirer maintenant ? Un festin se préparait. Ne pas y participer eut été la plus grande des impolitesses. Le guerrier tressaillit, s’il ne rangeait pas l’arme cela se passerait la dernière fois, de nouveau il deviendrait un monstre, il tuerait sans distinction, amis ou ennemis. Izaël balbutia, comme pour lui-même, figé par l’effroi : « Cara… Oh Cara… ». Il laisse la hache tomber au sol, puis se souvint.

_____Ils gémirent. Les yeux agrandis par la folie, Izaël chercha en vain une nouvelle victime, la seule qu’il entendait était les pathétiques gémissements et les faibles battements de coeur de ceux qui respiraient. De dépit, il frappa la colonne de bois avec Pélope. Elle s’écroula. Alors on entendit quelqu’un hurler :
_____« Oh ! Izaël ! Tu étais parti depuis si longtemps, je m’inquiétais ! Alors, Cara regarda autour d’elle. Oh mon dieu… Izaël, qu’as-tu fait ? Dis-moi que ce n’est pas toi qui as fait ça ! »
_____« Ce n’est pas moi », hurla une voix dans la tête d’Izaël, malheureusement il était contrôlé par l’arme, et cette irrésistible envie de sang… Ce cœur frémissant, cette frêle enveloppe, il suffirait d’un coup. « Elle ne souffrira pas, lui susurra quelqu’un à l’intérieur de sa tête. » Il gémit, et ferma les yeux. Instinctivement, il fit un pas en avant, il tremblait. Figé par l’horreur, Cara regardait son compagnon avec stupéfaction. Les yeux embués de l’arme elle le regardait s’approcher. Elle savait quelle ne pourrait pas s’enfuir. Elle ne voulait s’enfuir. Elle aussi fit un pas en avant. Alors la bête chargea, hache à la main. Cara tendit la sienne doigts écartés. Lorsque Pélope la frappa, elle sut ce qu’elle avait à faire. Le sang jaillit, et alors elle emprisonna l’arme de ses mains, y déversant son énergie. Jusqu’à ce qu’elle trépasse, elle ferait ce qu’elle avait à faire.
_____Elle émit un râle. Elle ferma les yeux et tomba en arrière en esquissant un sourire. Izaël redevint Izaël et Pélope retourna dans la hache. Le héros gémit : « Cara… Oh Cara… ». Puis, il s’écroula.

_____Quelques jours plus tard, on le retrouva, couvert par le sang de sa compagne. Kain et Lanaëlle l’emportèrent avec lui. Il leur en voulut : il voulait rester au près de sa dulcinée. Certes, on lui offrît de sublimes funérailles, mais ce n’était pas assez.
_____Pas pour elle.



ODAËLLE


_____Odaëlle sentit sur elle un vent purifiant l’envelopper, elle recouvra ses forces et sentit un changement à ses pieds ; le sol devint meuble, et des fines herbes poussèrent recouvrant le sol d’un petit duvet vert. Elle sût alors qu’elle était la dernière, les trois autres avaient réussi leur mission. C’était à son tour.
_____Juchée sur sa Licase, Odaëlle abattit son immense lance sur le bras de la Guerre. Cette dernière leva sa hache pour repousser son assaillante. L’acier s’entrechoqua et hurla. Des étincelles jaillirent. En poussant un grognement, la cavalière repoussa son ennemie qui gagne de la hauteur afin d’être hors de portée de ses coups.
_____La Licase émit un cri, battît des ailes et se jeta en avant, la lance d’Odaëlle pointée sur la cavalière. En brandissant sa hache, celle-ci fit un pas en avant et para le coup de l’arme. La Licase se posa au sol et se cabra, alors l’héroïne fit tournoyer sa lance et l’abattit violemment. La Guerre bascula et recula, ses iris rouges flamboyaient. Elle leva sa hache et décrit un croissant de lune, elle abaissa l’arme et une créa une onde de choc de la même forme qui traçait d’immenses sillons dans le sol désormais fertile.
_____La Licase fit un bond sur le côté et prit de la hauteur pour descendre en piquée et permettre à sa maîtresse de planter son arme dans la poitrine de la Guerre. Celle-ci leva, avec un instant de retard sa hache, ce qui ne permit que de dévier le coup ; la lance se ficha tout de même dans son épaule. En hurlant l’impie saisit la hampe de l’épieu et le retira vivement, faisant jaillir un sang noir et épais. La cavalière fit tournoyer sa hache et l’abattit une nouvelle fois sur le bras d’Odaëlle. Celle-ci cria de douleur lorsque l’acier entama sa chair, et sa tête bascula en arrière. Maintenant persuadée que son adversaire ne pourrait plus rien fait pour se défendre, la Guerre porta le coup final. La hache fendit les airs et s’apprêta à couper Odaëlle en deux lorsque la Licase se cabra et s’envola rapidement pour éviter le coup.
_____Haletante, le chevalière, releva la tête et chercha des yeux son adversaire puis sa blessure, plaie béante qui, du sang qu’elle faisait s’écouler obscurcissait son armure. Dans un tintement régulier, les gouttes du liquide se répandaient au sol en une flaque rouge foncé. Les yeux brillant d’avidité la Cavalière avança lentement fixant des yeux sa victime. En se ressaisissant, celle-ci empoigna sa lance avec plus de force que nécessaire, faisant couler le sang rapidement. Elle gémit, caressa le visage de sa monture et l’éperonna. Elle descendit extrêmement rapidement le ciel, en prenant soin de ne pas lâcher sa proie du regard, laquelle semblait réjouie par ce spectacle. Elle aussi saisit sa hache, juste avant que la pointe de la lance ne lui transperce le visage. Un flot de sang se répandit, éclaboussant au passage Odaëlle et sa blanche monture. Au sol, un petit ruisseau rouge commençait à se former, à cet endroit, s'ouvrit pour la dernière fois la source du Feu.
_____Odaëlle laissa sa lance tomber choir et soupira. Elle aussi avait réussi. Elle aussi senti un vent purifiant l’envelopper, elle et tout le continent. La chevalier s’affala sur sa monture et ferma les yeux un bref instant. Cela suffit pour qu’elle se rappelle de ce qui l’a poussée à venir ici.

_____« - Vous ne comptez donc rien faire ?! M’étais-je offusquée.
_____- L’espèce des Licases est en voix d’extinction ; prendre part à ce conflit serait stupide et irresponsable. D’autres défendront ce continent, m’avait-il assuré.
_____- Argument de lâche ! Si vous ne vous battez pas, moi, j’irais me battre ! avais-je hurlé, hystérique.
_____- Libre à vous. Nous ne vous retiendrons pas. Mais en ce cas, vous ne faites plus partie de cette confrérie. A présent, sortez. »
_____Sans réfléchir, j’avais violemment repoussé ma chaise et était sortie en trombe, les sourcils froncés ; mon expression devait être assez inquiétante car toutes les personnes que je croisais s’écartaient lorsque je passais à proximité. En remarquant cela, j’esquissai un sourire puis soupirai. Concrètement, si j’interprétai les dires de mon ancien supérieur, j’étais virée, bien que j’eus accumulé suffisamment d’argent pour pouvoir vivre le restant de ma vie de manière modeste, je n’en n’avais pas moins le cœur serré. Cette confrérie, c’était toute ma vie.
_____« C’était », à la lettre. Je devais cesser de me morfondre là-dessus, j’avais fait mon choix, il était irrévocable.

_____Je rentrai chez moi, en passant d’abord par la grange dans laquelle se trouvait ma Licase et fut surprise ce qui m’attendait. Un homme se tenait en face de moi, caressant la croupe de ma monture. Il esquissa un sourire en se retournant. Je le lui retournai avec entrain.
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